Selon le journal local, Global Times, l'armée a mené des manœuvres militaires en utilisant un armement avancé, comme notamment les chasseurs J-20 et les missiles hypersoniques DF-17.
Le journal a rapporté les déclarations d’un expert militaire, qui a affirmé que ces exercices sont "sans précédent", dans la mesure où les missiles chinois vont traverser le ciel de l'île de Taïwan pour la première fois.
L'expert a expliqué que les forces armées pénétreront dans une zone située à 12 miles nautiques de l'île.
L'armée chinoise a annoncé dans la journée du mardi qu'elle allait mener des manœuvres militaires et des exercices de tir avec des munitions réelles, durant quatre jours, dans six régions autour de Taïwan, à partir de ce jeudi, en réaction à la visite de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, à Taïwan.
Durant de nombreuses années, Taipei a représenté officiellement la Chine, jusqu'à ce que les Nations unies accordent ce rôle à Pékin en 1971, une décision prise également par plusieurs pays et organisations internationales.
Diplomatiquement parlant, les États-Unis reconnaissent l'autorité de la Chine sur Taïwan, mais Pékin n'apprécie pas les liens étroits entre Washington et l'île autonome, que la Chine considère comme une partie intégrante son territoire.
Taïwan dispose de son propre drapeau et de sa propre monnaie, mais les Nations unies ne lui reconnaissent pas le statut de pays indépendant. Pékin menace, pour sa part, de recourir à la force en cas de déclaration d’indépendance par Taipei, ou en cas d’intervention militaire étrangère en faveur de l’île.